mercredi 7 décembre 2011

Les chats de mon enfance


Par un beau soir de printemps, nous vîmes apparaître au fond du   jardin, 3 chats avançant à petits pas. Ils finirent par se percher sur l'escalier qui montait vers la maison. L'un semblait adulte tandis que les 2 autres étaient manifestement plus jeunes. Je supposai donc qu'il s'agissait de la mère et de ses petits. La soirée s'écoula sans qu'ils s'approchent davantage. 
Le lendemain matin, la mère avait disparu, laissant ses petits à nos bons soins. L'un était complètement noir tandis que l'autre était marron tigré et nous finîmes par nous apercevoir - car bien sûr nous les adoptâmes - qu'ils étaient aussi différents de couleur que de caractère.
Le noir était intrépide et en perpétuel vagabondage. Il lui arrivait de partir pour plusieurs jours et de réapparaître tout à coup sans que l'on sache d'où il venait. Il adorait jouer et s'il donnait parfois un coup de griffe, on savait bien que c'était sans méchanceté.
Le tigré, comme je l'ai déjà dit, était très différent. Doux et calme, il préférait de beaucoup le confort d'un bon tapis aux promenades dans la nature. D'un caractère placide, il laissait les enfants que nous étions alors, le manipuler à notre guise sans jamais manifester de mauvaise humeur. Mais nous ne profitions jamais de son bon caractère pour lui faire du mal.
Bref, ces deux chats faisaient partie des chats les plus heureux de la terre.
Hélas le temps a passé et ils nous ont tous deux quitté. Cependant, fidèle à la race féline, j'ai aujourd'hui encore un autre merveilleux chat à mes côtés.


vendredi 2 décembre 2011

La Bible et moi

C'est à Amiens que j'achetai ma première Bible dans une librairie du centre ville. 
Je la revois encore. 
Le rayon des Bibles était sur la droite en avançant dans le magasin. 
J'achetai une Bible de Jérusalem version poche. Elle resta enfermée dans le tiroir de ma table de nuit pendant bien longtemps, sans que je lui jette un regard, bien à l'abri dans son étui plastifié. 

Marmande, quelques années plus tard. 

J'y avais emmené cette Bible avec moi et décidai un jour de la lire. Je l'ouvris vers le milieu, commençai ma lecture et n'y compris absolument rien.
Quelque temps après, sans raison particulière, je l'ouvris dans le Nouveau Testament, et tombai sur une phrase qui me choqua profondément. Jésus disait dans l’Évangile : "celui qui ne hait son père, sa mère, sa femme, ses enfants,... ne peut être mon disciple". J'ignorai qu'à la fin de ma Bible il y avait une note qui expliquait que haïr était un hébraïsme et qu'il fallait comprendre qu'il fallait préférer le Christ à toute chose ou personne. Mais si cette phrase me turlupinait tant, ce n'était pas sans raison car à cette époque je haïssais mon père. Plus tard, Dieu m'amena à réaliser que je ne pouvais pas me dire chrétienne et haïr mon père et je finis par me réconcilier avec lui, par la grâce de Dieu, même si au début je ne l'envisageais absolument pas.

Fin de l'été 1989. 

Année charnière pour moi s'il en est. 
J'atterri dans un groupe de prière avec des chrétiens évangéliques et là, c'est la révélation : les chants joyeux et vivants accompagnés à la guitare et les paroles de la Bible qui me parlent, qui ont un sens pour moi.
Dès lors, je commençai à "dévorer" la Bible et la lis toujours régulièrement comme une nourriture enrichissante et indispensable pour connaître Dieu et sa pensée.
Et en plus, c'est passionnant !