mardi 24 mai 2011

mercredi 11 mai 2011

Ah, Rhapsody si regrettée !



Rhapsody, chienne de ma vie !

Lorsque je t’ai aperçue, le premier jour, tu ne payais pas de mine : les côtes saillantes, décharnée, le cou dénudé et couvert de cicatrices, et une centaine de tiques agrippées autour de ta tête. Un rien t’effrayait et il me fallut du temps pour t’apprivoiser.  Toi ma bergère fauve au sang mêlé, toi ma belle abandonnée.

Je ne pouvais te garder : comment l’aurais-je pu dans vingt-cinq mètres carrés ? Mais histoire de dépanner ta future propriétaire dans l’impossibilité de t’accueillir tout de suite, je t’ai prise , l’espace d’un soir, d’une nuit. Oh, quelle nuit ! Là, tout a basculé. 

Tu t’es allongée, dos au sol, et ainsi renversée, m’offrant l’une de tes pattes, tu m’as regardée, longuement, d’un regard implorant, déchirant, foudroyant. Tu m’as dit alors, non pas avec des mots, non, parler, tu ne le sais, mais avec le langage des yeux qui t’est si familier : « Tu vois, j’ai souffert, mais ne me demande rien, garde-moi tout simplement avec toi, pour toujours...»

Lorsque d’auprès de toi je me suis relevée, j’ai su que tu serais mienne à jamais. Et c’est des larmes dans la voix que j’ai supplié le lendemain celle qui voulait t’enlever à moi. Je ne pouvais plus te quitter.

Et pendant douze ans, tu partageas ma vie et moi la tienne. Douze ans de tendresse, douze ans de batifolages dans un grand jardin avec ton compère Snoopy. Années ensoleillées à jamais inscrites en ma mémoire.

Rhapsody, c’est toi la chienne de ma vie.
                                                                                       Annie

Mes animaux hélas aujourd'hui disparus

Akita, Snoopy, et Rhapsody !  En 1991 (approximativement)






mardi 10 mai 2011

Liberté ?

La véritable liberté ne se trouve qu'en Jésus, le Christ. 

Yeshoua, le Messie d'Israël.

Tout le reste est illusion.

Je ne vous parle pas de religion, je vous parle d'une personne.

Celui qui est mort pour nous, 

innocent, 

crucifié pour chacun(e) de nous sur une croix  , 

pour nous offrir la vie éternelle 

par pure grâce ;

et la vie abondante, 

dès ici bas.


Il a payé de sa vie un si grand don 

pour que nous soyons lavés de nos péchés, 

que nous passions de la mort à la Vie, 

des ténèbres à la lumière, 

et que nous soyons libres. 

Par amour gratuit pour nous.


Il est le libérateur,

Il est le chemin, la vérité et la Vie.



Là où est l'Esprit, là est la liberté.




"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde mais pour que le monde soit sauvé par lui".  
Évangile de Jean, la Bible.

"Mais la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous".  
Épître aux Romains, la Bible.



Tomboy

Souvenir de mes 16 ans

Amour
Amour, qui es-tu Amour
Amour je ne te connais pas
Amour je ne sais pas
Amour, tu es Amour ?

Amour, dis-moi pourquoi Amour
Pourquoi tu ne viens pas
Pourquoi tu n'existes pas pour moi
Amour, dis-moi pourquoi Amour

Amour, toi là-bas Amour
Amour que je ne connais pas
Amour ne m'oublie pas
Amour, viens vers moi Amour

Amour, je te cherche Amour
Amour je ne te provoquerai pas

Amour, Amour, Amour
Amour, dis-moi que je ne rêve pas
Amour dis-moi que c'est toi 
Amour que tu es là
Amour là près de moi
Amour je ne rêve pas
Amour c'est toi
Amour tu es là
Amour là près de moi

Amour ne t'en va pas
Amour ne me quitte pas
Amour reste là
Amour avec moi

Amour merci
Merci Amour
Amour merci pour moi
Amour merci pour toi

Amour, qui es-tu Amour
Amour je ne te connais toujours pas Amour
Mais je sais maintenant Amour
Amour, que tu es Amour


                                                                                                                                                         Annie 


Ma grande histoire d'amour avec les livres


Mon histoire d’amour avec les livres remonte à l’enfance.

Ce furent d’abord les fameux Martine, les Caroline avec ce merveilleux petit cocker (me semble-t’il).

Vers les  8 ans peut-être, je dévorais, j’avalais les « Bibliothèques roses » : les fabuleux Club des cinq, les merveilleux Clan des sept, les Lily… On m’obligeait à sortir prendre l’air et à les quitter un peu !

Plus tard viendraient les « Bibliothèques vertes » : Les Six compagnons  avec Kafi le merveilleux berger allemand, l’Étalon noir, Flamme cheval sauvage, et autres chefs-d’œuvre de l’enfance tout aussi merveilleux.

Un jour, dans l’école de village des Pyrénées où je me trouvais, arriva une merveille : le Bibliobus ! Nous avions chacun le droit de choisir les livres que nous voulions dans cette caverne d’Ali Baba, et je ne m’en privais pas ! Quel bonheur ! J’allais de découvertes en découvertes.

Pour l’anniversaire de mes 9 ans, la femme de mon parrain m’expédia Les Trois mousquetaires (auxquels je ne touchai absolument pas) et Jane Eyre qui reste encore aujourd’hui l’un de mes livres préférés et dont je ne pouvais alors me détacher : grande révélation. Je retrouverai ce livre avec bonheur en licence d’anglais, enseigné par un professeur britannique  qui en était tout aussi passionné que moi !

Vers l’âge de 15 ans, mon père déversa un soir sur la table une flopée de livres obtenus à la bibliothèque du comité d’entreprise de son usine. Et c’est ainsi que je mis la main sur Autant en emporte le vent que je dévorai avec passion en une après-midi : ce livre me fit forte impression et me procura beaucoup de rêve.

Puis, hélas, vinrent les années Première-Terminale et les livres imposés : les classiques (qui n’intéressaient qu’une fille Vieille France de ma classe) et les livres de philo auxquels je ne comprenais pas le moindre mot. Je me souviens de l’Étranger de Camus : le monde était absurde et le soleil, vu comme quelque chose d’oppressant. Mais moi j’avais 18 ans, j’étais au début de ma vie et ne voulais absolument pas entendre que celle-ci était absurde puisqu’elle commençait pour moi ! Et le soleil, c’était la vie !
Déjà en 6ème, on avait voulu nous faire lire La gloire de mon père que j’étais trop jeune pour apprécier. Et évidemment, ce qui est imposé n’est pas aimé.

Résultat de ces lectures obligées : je finis par être complètement dégoûtée des livres et par ne plus en ouvrir un pendant quelques années.

Curieusement, paradoxalement, c’est un professeur qui m’a redonné sans le savoir le goût des livres.

C’était mon prof d’anglais lors de ma 1ère année de fac. Il disait à qui voulait l’entendre qu’il lisait au moins un livre par semaine (ce qui me semblait exorbitant à l’époque) et qu’il fallait absolument lire, que c’était très important. Il était si passionné qu’il réussi à me refaire prendre goût aux livres que je recommençai bientôt à dévorer comme avant. Mais je ne lus jamais celui qu’il nous conseillait tant et ne me plaisait pas du tout. Et je me promis dès lors de ne lire que les livres qui me plaisaient vraiment et que j’avais choisi moi-même.

Faut-il donc s’étonner si quelques années plus tard j’optais pour le métier de bibliothécaire ?!

Mais, ceci est une autre histoire !

Bref, les livres font toujours partie de ma vie, plus que jamais !

Ils font partie des choses dont j’aurais le plus de mal à me passer.


Qui pourra dire ?



Parce qu'il est des douleurs

               


qui ne pleurent

 

qu'à l'intérieur

 










mardi 3 mai 2011

Mes amis les animaux

Il ne leur manque que la parole   


Qui a dit « il ne leur manque que la parole » ?

Regards, mimiques, et autres frétillements ne parlent-ils pas pour eux ? N’en disent-ils pas assez long sur l’amour qu’ils nous portent ?

Parler pour dire quoi ?

Du mal de son voisin ? Colporter rumeurs et ragots comme le font tant d’humains ?

Bien indigne de cela notre ami le chien, notre ami le chat.

Pour les entendre dire « espèce d’empotée », « bouges-toi de là », « je te l’avais bien dit que t’es jamais comme tout le monde », « de toute façon, tu ne feras jamais rien de bien » ?

Il y a bien assez d’humains pour cela.

Non ils n’ont pas la parole, et c’est tant mieux.

                                                                             Annie

dimanche 1 mai 2011

Noms, prénoms,...et tout le reste !

A priori, avoir un nom de famille qui est à la fois un prénom peut sembler un avantage, voire un privilège de simplicité, quand on considère tous les noms bizarres et tarabiscotés qui existent et dont on n'a aucune idée de la signification.

Après tout, PIERRE, tout le monde sait ce que ça veut dire !

Et pourtant, pas si sûr !

J'm'en va vous conter mes mésaventures !

Tout d'abord, il y a ceux (où celles) qui croient que Annie PIERRE est un prénom composé !

ÇA VA PAS NON LA TÊTE  ?

Dans le même ordre d'idée, il y a ceux, celles, qui m'appellent Anne PIERRE et ne se sont même pas aperçu qu'il y avait un i après les deux n de mon prénom !

Que des étourdis !

De toutes façons, ils cherchent même pas à comprendre, c'est pas leur problème !

Y'en a d'autres qui me demandent : PIERRE, c'est votre nom de famille ? Puis, réalisant un peu tard que NOOON, ça peut pas être mon prénom, étouffent un : Oh pardon ! Mais la plupart ne réalisent même pas ce qu'ils viennent de dire !

Et puis il y a ceux qui m'appellent carrément Marie-Pierre, c'est sûrement plus simple pour eux,  et il n'y a pas moyen de leur faire sortir ça de la tête.

NON NON NON, ce n'est pas moi ! Évidemment, vous l'aurez deviné, tout ça m'exaspère !

Alors, mais oui, vous l'avez trouvée la solution :  il suffit de se marier et, en 2 temps 3 mouvements, vous avez un nouveau nom tout neuf !

C'est si simple pensez-vous ? Détrompez-vous !

"Une femme se rend dans un lieu public où on lui demande son nom :

COUCOU dit-elle.

BEUH ! lui répond-on !

Mais c'est mon nom rétorque-t'elle !

Elle finit par ajouter : et dire que j'aspirais à me marier pour changer de nom !

Comment vous appeliez-vous ?

VILAIN !!! "

Et non, il n'y a pas de remède universel !

Accepter la réalité de son nom est tout simplement la meilleure des solutions.

"Mais maintenant, ainsi parle le Seigneur qui t'a créé Jacob, qui t'a formé Israël : ne crains pas, car je t'ai racheté, je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi".
 La Bible, livre d'Esaïe

P.S. L'autre jour, je suis à la Fnac : on demande son nom à un client pour une commande.

OLIVIER répond-il.

Et là, je me dis : c'est son nom où son prénom  ?

Et voilà, l'arroseur arrosé !